En écoutant un entretien avec Raymond Federman, une phrase me percute « la mémoire, c’est plein de trous »… Elle me percute d’autant qu’au même moment je suis en train de trouer… Dans le fond, je comprends que les pièces sur lesquelles je travaille veulent justement exprimer ce « la mémoire, c’est plein de trous »…
pourquoi faire des trous ?
pour voir dehors ou pour rentrer dedans ?
pour voir dedans ou pour sortir dehors ?
(novembre2005)
«La lumière, toute la lumière, ne suffit pas pour voir l’image qui apparaît dans le fond, lorsque nul ne la regarde.»
Roberto Juarroz, Fragments verticaux (presque poésie, 22)